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Femmes et typographie

On pense souvent que les polices de caractères sont l’œuvre d’un seul créateur. Ils sont, en fait, le résultat d’une série de processus impliquant plusieurs personnes. Les femmes ont joué un rôle clé…

JO 2024 - LOGO

Qu’est-ce qui se cache derrière ce dessin stylisé et épuré ? Le logo s’appuie sur trois symboles inhérents aux JO…

ROCK N'ROLL & CREATIVITY

Une illustration pour un groupe de musique ou un musicien. Les trouvez-vous ?

les Femmes et la typographie

« Elles y étaient ! »

La typographie est un outil de communication visuel essentiel permettant aux textes d’avoir une dimension au-delà de leur contenu. Certaines polices de caractères peuvent produire certaines sensations ou même nous transporter dans d’autres lieux.

Bien que les premières mesures visant à briser les moules typographiques traditionnels aient été prises à la fin du XIXe siècle, ce n’est qu’au début du XXe siècle que les bases de la typographie moderne ont été posées. Des mouvements d’avant-garde tels que le futurisme, le dadaïsme et le constructivisme ont exploré les possibilités de la typographie en tant qu’outil d’expression, et sont devenus une référence pour les designers des décennies suivantes. La publicité a suscité un intérêt croissant pour le sujet.

On pense souvent que les caractères sont l’œuvre d’un seul créateur, alors qu’en réalité, ils sont le résultat d’une série de processus impliquant de nombreuses personnes, comme dans la plupart des industries. Et bien que beaucoup de leurs noms ne nous soient pas connus, les femmes ont joué un rôle clé dans le processus de conception de nombreux caractères renommés qui ont vu le jour au cours du XXe siècle.

 

Les femmes dans les bureaux de dessin de caractères

Le projet est le résultat d’une recherche du département de typographie et de communication graphique de l’université de Reading en Angleterre, menée entre mars 2018 et novembre 2021.

Les recherches montrent que plusieurs fabricants de caractères en Europe, tels que Deberny & Peignot (France), Simoncini (Italie), Monotype et Linotype (Royaume-Uni) et Berthold (Allemagne), et très probablement aux États-Unis, employaient à l’époque des femmes dans les bureaux de dessin de caractères, également appelés départements de développement de caractères.

L’essentiel du travail effectué par ces départements consistait à convertir une idée originale de conception de caractères en un caractère fonctionnel. Il s’agissait notamment d’étendre les jeux de caractères (ponctuation, accents, petites capitales) et de les adapter aux variantes (gras, italique, condensé). Et leur travail ne se limitait pas aux caractères latins – ils produisaient également des caractères pour l’arabe et divers alphabets asiatiques.

Quant aux compétences requises, les chercheurs expliquent sur le site web du projet qu’il fallait avoir un esprit logique, de bonnes aptitudes au dessin et un sens aigu des proportions.

 

Un rôle clé non reconnu par l’industrie du design

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles ces entreprises avaient l’habitude d’engager des femmes pour le développement et la production de caractères. L’une des principales est que leurs salaires étaient sensiblement inférieurs à ceux des hommes. Il s’agissait généralement de jeunes femmes non mariées qui étaient à un âge où elles pouvaient obtenir la “permission” d’effectuer un travail rémunéré “en dehors de la maison” jusqu’à ce que le moment soit venu pour elles de se marier et d’assumer la responsabilité de l’éducation des enfants et des tâches ménagères. La rotation des travailleurs était donc incroyablement élevée, ce qui contribuait à maintenir les salaires à un bas niveau et à décourager tout développement de leurs compétences.

C’est précisément pour cette raison que l’histoire de la création de caractères a négligé le rôle décisif de ces femmes dans l’essor de l’industrie. Mais les chercheurs notent également que nombre des femmes auxquelles ils ont parlé ne semblent pas reconnaître la valeur de leurs propres contributions. Ils espèrent que de futures études mettront fin à l’invisibilité de ces personnes dans les récits contemporains de l’histoire du design.

 

Source: blog. by Pixarprinting

JO 2024 – le logo

L’union de trois symboles forts

La médaille d’or

Cette médaille dorée représente le graal pour tous les sportifs, celle après laquelle tous les compétiteurs courent. La gagner c’est avoir accepté la longue préparation physique et mentale, avoir fait preuve d’engagement et de détermination pour décrocher enfin, la victoire.

La flamme olympique

C’est la flamme qui réunit le monde entier derrière les valeurs du sport. Cette flamme que les athlètes de toutes les nations et de toutes les générations se transmettent à travers les âges.

Marianne

Cette femme incarne les valeurs de la devise républicaine française « Liberté, Egalité, Fraternité”. 

Un visage qui place l’humain au cœur des JO

Le logo de Paris 2024 qui réunit pour la première fois la médaille d’or, la flamme et Marianne pour former un visage est une manière de mettre en avant l’humain.
Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques explique que ce visage incarne l’ambition de mettre les gens au cœur des Jeux, avec une idée de Jeux plus ouverts, plus participatifs, plus inclusifs et où le spectateur devient aussi acteur.

Cette édition sera d’ailleurs la première de l’histoire pour laquelle les Jeux Olympiques et paralympiques utilisent exactement la même identité visuelle comme un signe de rassemblement et d’inclusion. Le Président Emmanuel Macron a quant à lui déclaré que ce visage était celui de toutes les personnes qui se mobilisent autour de ces jeux.

 

Un style épuré

Conçu par l’Agence « Royalties Ecobranding », le logo se veut sobre et élégant. Le visage a une forme qui rappelle l’esprit à la fois géométrique et original de l’Art Déco. Sa couleur dorée est également très symbolique de cette période Art Déco de l’entre-deux-guerres.

La police de caractères sélectionnée pour écrire “Paris 2024” évoque aussi cette époque qui était également celle de la précédente édition des jeux dans la capitale française. Elle a été éco-conçue dans le but de limiter l’utilisation du papier nécessaire aux matériaux et la consommation d’énergie sur les supports numériques. À l’impression, les couleurs nécessitent des taux d’encrage peu élevés qui n’excèdent pas 100% pour ainsi réduire l’utilisation d’encre.

Au format numérique, les couleurs en mode sombre permettent de réduire la consommation d’énergie à l’affichage sur un écran d’ordinateur ou de smartphone.

 

Un emblème qui ne fait pas l’unanimité 

Si certains sont satisfaits que ce logo sorte des sentiers battus et de la sempiternelle tour Eiffel qui représente Paris à toutes les occasions, d’autres s’avèrent être plus critiques. À l’heure de l’immédiateté et des réseaux sociaux, le logo a déjà été sujet à de nombreux commentaires négatifs.
Logo Tinder, logo d’un salon de coiffure vieillot ou d’une marque de shampooing sont autant de détournements du logo qui ont déferlé sur les réseaux dès 2019.
Good buzz, bad buzz ?

Finalement n’est-ce pas le buzz qui compte ?

 

Source: blog MACAP

ROCK N’ROLL & CREATIVITY

« Amusons-nous ! »

Derrière chaque illustration se cache un groupe de musique ou un musicien… (réponse en cliquant sur l’image).

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